La libération de la Lorraine et de l’Alsace

Menacées d’être prises en tenailles entre les armées alliées débarquées en Normandie et celles venues de Provence, les troupes allemandes refluèrent vers le nord-est de la France où elles constituèrent au début de l’automne 1944 une puissante ligne de défense arc-boutée sur les reliefs des Vosges et des Ardennes.

Pendant plus d’un mois, la Wehrmacht tint tête aux armées alliées avant que celles-ci parviennent à percer le front au sud des Vosges et dans le nord du massif montagneux. Mulhouse était délivrée le 21 novembre 1944,
Strasbourg le 23.

À la fin du mois de décembre, Hitler ordonnait une contre-offensive dans les Ardennes et dans le nord de l’Alsace. Face à la menace d’un encerclement de Strasbourg, le général de Gaulle refusa qu’on abandonne la ville. Les divisions françaises et américaines résistèrent aux assauts allemands pendant tout le mois de janvier 1945 avant de pouvoir passer à l’offensive : elles libéraient Colmar au début du mois de février, le nord de l’Alsace à la mi-mars.

Le 31 mars 1945, les premières unités françaises franchissaient le Rhin. Le 8 mai, le 3e Reich capitulait. La guerre mondiale était terminée en Europe, laissant le continent en ruines.