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Les Nord-Africains sur le front en France
À la veille de l’offensive allemande, au début du mois de mai 1940, il y avait deux millions et demi de soldats sur le front en France. Parmi eux, 70 000 Nord-Africains.

Ces soldats étaient généralement regroupés soit dans des unités « homogènes » (divisions d’infanterie algériennes et divisions marocaines) soit dans des divisions d’infanterie nord-africaines, les DINA, qui regroupaient différentes formations venues du Maghreb. Ainsi, la 2e DINA était composée des 13e et 22e régiments de tirailleurs algériens, du 6e régiment de tirailleurs marocains et du 11e régiment de zouaves, en majorité des Européens.

L’État-major considérait ces formations parmi les meilleures de l’armée française car leurs soldats étaient des engagés volontaires. On ne peut cependant pas affirmer que ces troupes furent systématiquement mises en avant. À preuve, l’État-major les associait dans ses plans de bataille aux unités de métropole procédant souvent à la création de régiments mixtes.

Il demeure que les pertes subies par ces unités nord-africaines au cours des sept semaines de la bataille de France en 1940 - 5 400 tués - témoignent de la dureté des combats qu’elles vécurent.

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